
Le juste a le souci du bien-être de ses bêtes, mais les entrailles des méchants ne connaissent pas la pitié.
C’est avec cette maxime tiré du Tanakh que la cour bleue prend sa véritable couleur. Effectivement, la Médiathèque de Troyes a retrouvé dans la bibliothèque de Bernard de Clairvaux, à l’intérieur d’un manuscrit en latin, un ou deux feuillets en hébreu. Datant du 12 ème siècle, c’est sur ce genre de documents que les maîtres et les élèves de l’époque parcouraient la Torah.
La première de ces maximes est la 13ème du chapitre 12 :
ייֹוֵדַעַ צִּדיק נֶפׁשּ בְהֶמְּתֹו ; וְַרֲחמֵ יְרָׁשִעים ,אְַכזִָרי.
Le juste a le souci du bien-être de ses bêtes, mais les entrailles des méchants ne connaissent pas la pitié.